Arrivent

Tony freina dans un crissement de pneus. Il s'arrêta devant une maison coquette soigneusement garnie de fleurs et avec un jardin fleuri. Un portail s'ouvrait manuellement et Tony regarda Ziva. Il dit :
- C'est bien là ?

- Tu aurais pu me laisser conduire !! C'est toujours toi qui conduit !

Ziva regarda l'adresse indiqué sur son bloc-note et celle sur le GPS.

- C'est bon c'est là.

Elle sortie de la voiture et attendit Tony devant le portail.

Tony se rapprocha de Ziva et ferma la voiture dans un Tut sonore. Il sourit à l'entente de ce bruit qu'il trouvait amusant et rejoint Ziva. Il jeta un dernier coup d'oeil à la voiture et poussa le portail. Il grimpa les quelques marches qui les séparaient du perron, et arriva sur le seuil de la porte. Tony afficha un large sourire à Ziva et dit :
>> C'est toi qui parle !
Et il sonna.

Ziva le rejoignit en haut des marches. Elle regarda Tony sonnait puis lui répondit:

- Okay, je parle mais tu me laisse conduire la voiture pour retourner au NCIS.

Tony n'eut pas le temps de répondre que la porte s'ouvrit sur une jeune femme blonde, tenant un mouchoir avec lequel elle essuyait ses joues pleine de larmes.
Ziva sortit son badge et le montrait à la jeune femme.

- Bonjour. Mme Mélissa Brown ? Agent spécial David et DiNozzo du NCIS. Nous venons vous poser quelques questions sur votre mari.

La jeune femme laissa entrer les agents en silence. Ils s'installèrent dans le salon.

"Vous voulez du café ? je viens d'en faire. Mon mari adorait le café comme tout bon Marine !" demanda Mme Brown.

- Non merci pas pour moi.

Tony regarda Ziva, un sourire au coin des lèvres. Il sourit à Mme Brown et dit :
>> Oui, merci.
Il entra. Les murs étaient tapissés joliment et agrémentés de cadres. Tony s'arrêta sur l'un d'entre eux. Il dit à Mélissa Brown :
>> Qui est-ce ?
* C'est mon mari, ou plutôt c'était. *
Tony adopta une expression grave, mais il attendait le café. La femme partit pour faire le café tandis que les deux agents exploraient. Tony continua de fixer les objets. Il dit à Ziva :
>> Plutôt riches, nan ?

Ziva se leva du fauteuil et alla rejoindre Tony en explorant les cadres :

- Oui, plutôt riches. Mais c'était quand même un Marine !

Mme Brown réapparut dans le salon avec deux tasses de cafés dans les mains.

- Madame, vous me pemettez de faire le tour de la maison ?

La femme ragarda l'agent d'un air étonné :

"Bien sûr, mais vous pensez qu'il y a des indices sur la mort de mon mari dans cette maison ?"

Ziva s'avança vers dans le salon en regardant un peu partout :

- Je ne sais pas. C'est possible. L'agent DiNozzo va vous posez quelques questions le temps que j'inspecte la maison.

Ziva se dirigea vers les escaliers qui se trouvait derrière la veuve et monta les quelques marches qui menait au premier étage de la demeure.

Tony s'installa dans le fauteuil et but une gorgée de café. Il dit :
>> Me Brown, aviez vous des problèmes avec votre mari ?
* Non aucun *
>> Et y avait-il des gens qui auraient pu lui en vouloir ?
* Je ne vois pas qui ... A moins que ... Oh non ... *
Soudain, elle s'évanouit. Tony s'écria :
>> Ziva ! Viens vite !

Ziva descendit les éscaliers à toute vitesse. Elle avait trouvée quelques chose qu'elle tenait à la main. Elle posa l'indice trouvé sur la table. C'était une lettre de menace écrit avec des lettres découpées dans un journal. Ziva l'avait mis dans une pochette plastique pour conserver les empreintes qui se trouvait dessus. Avec un peu de chance, il y aurai les empreintes de l'envoyeur !
Elle s'assit au côté de la jeune femme évanouit :

- Qu'est ce qui s'est passé ?

Elle vit la femme reprendre peu à peu ses ésprits.

- Tony, vas chercher un verre d'eau.

Tony se précipita dans la cuisine et se prit la porte. Il hurla :
>> Meerdeuh !
Il se précipita sur le robinet et remplit le verre d'eau. Avant même de penser que c'était pour faire boire à Me Brown, il lui versa sur la tête. Elle se réveilla doucement.
Tony regarda la lettre et dit :
>> Ca va ? Qu'est-ce que c'est, ça ?

- Tony ! Tu n'est qu'un imbécile !!! Ce verre d'eau était pour boire pas pour le lancer sur Mme Brown ! C'est ta spécialité de renverser des boissons sur la tête des gens ??!

Ziva jeta un regard noir à Tony, n'ayant pas digéré le café du matin. La veuve regarda les deux agents se disputant avec étonnement. Puis Ziva alla chercher une serviette et la donna à la jeune femme au visage mouillé. Melissa essuya doucement son visage et répondit à la question de l'agent DiNozzo :

"Oui, ça va. Je ne sais pas ce que cette lettre fait chez moi. Je ne l'ai jamais vu !! Qui a pu envoyer ça ??"

Ziva alla chercher un autre verre d'eau et le donna à la jeune femme :

- Sûrement celui qui a assassiné votre mari ! Merci d'avoir répondu à nos questions. Nous n'allons pas vous déranger plus longtemps.

Ziva se dirigea vers la porte croyant que son collègue la suivait. Quand elle vit qu'il ne bougeait pas, elle lui demande :

- Une dernière question à poser, agent DiNozzo ??

Tony toisa Ziva. Pourquoi voulait-elle partir si vite ? Il souffla et dit :
*
>> Au revoir madame, désolé pour le verre.
*
Il regarda Ziva et passa devant elle. Avant même qu'elle puisse prendre le volant, il s'installa à la place du conducteur et lui hurla par la fenêtre :
*
>> Monte ! On y va ! Tktktkt ! Allez, viens ! Petit petit petit ...
*
Il éclata de rire, moqueur/

Ziva était énervée. Tony avait encore prit le volant. Elle monta dans la voiture et claqua la porte. Soudain, elle se retourna vers Tony, attrapa son bras et le tordit. Tony arreta de rire.

- Tu veux finir à l'hopital avec un bras cassé, Tony ??

Que ce passait-il aujourd'hui pour que Tony l'énerve autant ? C'est ce que Ziva se damandait. Elle lacha le bras douloureux et ordonna à son collegue:

- Allez démarre !! Cap sur les bureaux du NCIS ! Waouf !

Ziva éclata de rire. Il fallait détendre l'atmosphère.

Tony fusilla Ziva du regard lorsqu'elle lui tordit le bras. Il ne dirait rien. Son bras lui faisait mal. Il fit une grimace de douleur et donna un coup sur le bras de Ziva qui lâcha prise. Il râla :

>> Toujours obligée de faire mal, hein ?

Mais quand elle imita le chien, il rigola et lui caressa le haut de la tête en faisant :

>> C'est bien ! Allez, on y va. Mais je reste persuadé qu'un chien qui parle devrait aller passer quelques concours.

Il appuya sur la pédale de démarrage et la voiture démarra dans un crissement de pneus. Il tourna à gauche et se rendit compte qu'il s'était trompé de route. Il fit marche arrière et s'arrêta devant un kiosque, pour aller chercher son magazine people préferé. Il prit les clés, pour que Ziva ne se mette pas à la place du conducteur et sortit de la voiture, enfermant l'agent dans la voiture.

Il jeta un oeil sur tous les magazines et trouva enfin le sien. Un grand sourire aux lèvres en voyant Pete Doherty en couverture, son chanteur préferé, il sortit quelques euros de sa poche et les déposa avant de sortir avec le magazine en main.

Il entra dans la voiture et ouvrit à la page de Pete Doherty, puis tilta. Il jeta un regard à Ziva et dit :

>> Regarde, c'est exactement les mêmes lettres que quelqu'un a collé sur la lettre.

Ziva lacha le bras de DiNozzo.

- Désolée Tony mais on m'a appris à me défendre comme ça !!

La voiture demarra et s'arrêta devant le marchand de journaux.

- Tony, on travail ! C'est pas le moment d'acheter des magazines people !!

Quand DiNozzo l'enferma dans la voiture, Ziva n'était pas contente et râla:

- Il m'enferme maintenant ! Quand est ce qu'il va comprendre que même si on m'enferme je sais ouvrir une porte !

L'agent David pouvait ouvrir la porte mais ne le fit pas. Elle attendit sagement que son collègue revienne.
Tony revint et entra dans la voiture en montrant le journal à Ziva.

- On dirait que l'assassin de notre marine aime bien Pete Doherty ! On va montré ça a Gibbs !